Si plus de jeunes écrivent, plus de jeunes lisent
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Les joies de lire l’hiver

Dans quel pays retrouve-t-on les plus grands lecteurs du monde? En Islande, là où au plus creux de l’hiver, la lumière ne perce que quatre heures par jour. Conséquemment, on y trouve aussi le plus grand nombre d’écrivains en pourcentage de la population; une personne sur dix publiera au cours de sa vie.

À une latitude plus moyenne, comme au Québec et en France, l’automne et l’hiver annoncent des périodes d’obscurité également prononcées. Nous vivons pour la plupart au rythme du temps qu’il fait dehors. Et la lecture qui s’étirait volontiers à la plage trouve maintenant sa place au coin du feu. Car il faut bien le dire, la lecture comme loisir recèle des vertus psychiques et physiques. Selon un article intitulé Les 10 bienfaits de la lecture : Pourquoi vous devriez lire tous les jours, lire stimule le cerveau et ses aptitudes tout en réduisant le stress. (Voir : www.comment-economiser.fr/bienfaits-lecture-quotidienne.html).

Lire en hiver sous la couette ou dans son fauteuil préféré, les pieds sur un pouf, avec un bon éclairage pour veiller à la santé de ses yeux, c’est se donner la permission de meubler un temps d’hibernation tout en cultivant son jardin intérieur. Si l’hiver vous incite plus facilement à regarder un film, pourquoi ne pas tenter l’expérience de troquer l’écran pour les livres qui ont inspiré vos films préférés? Vous pourriez aller de surprise en surprise.

L’hiver a également inspiré de grandes œuvres telles que L’hiver de force (de Réjean Ducharme) ou Kamouraska (d’Anne Hébert). L’hiver rude et imprévisible fait surgir en la plupart de nous une volonté de résistance et génère aussi ses récompenses : retrouver la chaleur d’une maison qui fleure bon la tarte aux pommes et le pain d’épice, contempler le ballet des flocons, s’émerveiller d’un décor de blancheur pure.

Au Québec, par la force des choses, l’hiver est un élément de décor de nombreux romans qui se déroulent sur une année. À Joey Cornu, vous retrouverez forcément quelques livres où l’hiver devient personnage : Seconde chance, de Stéphanie Cusson; Il fait trop clair pour dormir, de Jean-François Bernard; Le fugueur, de Luc Proulx; Les petites misères de Meghan Barrière et L’arbre magique, de Danielle Malenfant; et forcément, Qui hiberne, qui hiverne, de Serge Gagnier qui aborde le sujet de l’adaptation animale aux rigueurs du Québec.

1 Comment

  • Laurier Posted 20 janvier 2018 13 h 47 min

    Votre article me donne envie de lire plus l’hiver. C’est vrai que l’on a le droit de se déculpabiliser parce qu’on ne fait pas de sports d’hiver. Vive la lecture!

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